Le problème des crues comme en Ille-et-Vilaine en ce moment, ce n'est pas une question de climat ou de réchauffement climatique, c'est dans la nature des fleuves et des rivières que de sortir de leur lit lors de fortes pluies, le problème est d'ordre urbanistique. Mais on ne peut pas revenir en arrière. On ne va pas raser tous les maisons du centre historique de Rennes parce qu'elles sont au bord du fleuve la Vilaine et que ce dernier fait des siennes une fois tous les 40 ans.
L'inconscience est plutôt à trouver du côté des communes périphériques qui sont soumises à une forte pression immobilière et qui délivrent des permis de construire sur des terrains inondables.
Mais les choses vont changer car une des lois les plus ambitieuses depuis l'après guerre (et pourtant on en parle peu) va sérieusement changer la donne. C'est la loi "zéro artificialisation nette" qui va mettre fin à la bétonisation des campagnes et c'est quasiment une révolution culturelle contre laquelle les maires sont globalement vent debout car comment augmenter la population de sa commune si on ne peut plus délivrer de permis de construire. Donc il va falloir construire intramuros et s'il n'y a plus de place et bien on construira des immeubles de 30 étages. Un immeuble ne détruit pas la biodiversité comme une maison individuelle avec un terrain de 500m2.
Le concept de la maison individuelle est pour moi éculée. Les camps de concentration en périphérie de nos bourgs pittoresques, j'en peux plus. Il va donc falloir que les français changent de mentalité.
Et pourtant je suis peu porté sur l'écologie...mais la beauté de nos campagnes, de nos prairies et bosquets n'a pas de prix. Et l’agriculture a besoin de place et ce sont les champs qui nourrissent les français et non pas ces maisons sans âme qui polluent nos bourgs.
Colin B
Et vive la ligature des trompes et la vasectomie. Sans rigoler, on est aussi trop nombreux sur Terre désormais.
RépondreSupprimerOui c'est certain mais bizarrement ça ne semble pas un problème pour les gouvernants ni même pour les écolos. Heureusement la jeunesse a compris, elle.
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