Une amie me disait l'autre jour qu'elle n'aimait pas l'expression "c'est une belle personne". Je ne peux être que d'accord avec car on m'a souvent qualifié de "belle personne" ce qui est faux me concernant. Je suis foncièrement mauvais et la seule chose que je ne peux pas supporter chez mes congénères c'est la souffrance physique (surtout chez les enfants) et je ne souhaite la mort de personne. Pour le reste je me pâme de toutes les mauvaises nouvelles quand elle veulent bien me confier les idiots qui me prennent pour un philanthrope.
Oui mais quand une connaissance m'annonce qu'elle vient de divorcer, qu'elle a perdu son boulot et qu'elle vient de payer une facture de garage de 5000€, je retiens ma joie tout en faisant semblant de partager sa peine. Mais je m'en fous totalement tant que cette personne a la santé et la joie de vivre.
Alors je suis toujours une "belle personne" ? Vous en voulez d'autres, je m'en branle de l'environnement, des inégalités, je suis pro-nucléaire et je pense que c'est mieux que Gaza soit placé sous administration américaine que sous celle des terroristes du hamas. J'emmerde tout ce qui est inclusivité, wokisme et tous ses délires communautaristes.
Et je regrette la fermeture de C8 (bien que ne regardant jamais).
Mon idéal absolu est Julien Sorel. Mais lui au nom de son idéal, il est mort à 25 ans, moi j'en ai le double et je me traine dans ce monde, seul et désargenté.
"Stendhal montre à l’œuvre, dans la personne de Julien Sorel, une âme supérieure, énergique, que l’ambition et les obstacles dépouillent peu à peu de tous les scrupules et qu’une singulière malchance empêche seule d’arriver au succès." (source ?)
Colin B